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Pour le passage aux 35 heures, les aides dépendent de la convention collective ou de l'accord collectif applicable. La loi prévoit l'embauche de 6 % de l'effectif présent avant réduction du temps de travail. L'entreprise doit, par ailleurs, s'engager à maintenir l'effectif durant 24 mois.

Ex.1 :  effectif =  50 salariés, embauche  de 6 %, soit    3 emplois nouveaux.

Ex.2 :  effectif =  5 salariés,  embauche   de 6 %, soit (en théorie)   0,3 emplois supplémentaires. Dans la pratique, cela signifie 0,3 * 35 heures = 10,5 heures nouvelles.

Dans tout type de métier, l'embauche de nouveaux salariés est possible mais les 6 % d'embauches ne remplaceront pas la totalité des heures effectuées en moins par les anciens salariés.

Voici le barème des aides financières, par an et par salarié, sur 5 ans, en fonction de l'année de passage aux 35 heures :
La loi Aubry II prévoit des aides qui s'additionnent avec celles de la loi Aubry I et qui sont variables en fonction du niveau de salaire.  On citera, à titre d'exemple, l'aide suivante :

  •   4.000 F pour un salarié payé 1,8 fois le SMIC
  •   21.500 F pour un salarié payé au SMIC.

Les entreprises de plus de 20 salariés peuvent bénéficier de cette aide, si elles respectent les trois conditions suivantes :
  •   passage aux 35 heures
  •   accord collectif
  •   embauche ou préservation d'emplois.

Il est important de souligner que les aides de l'État sont imposables.

III. LES HEURES SUPPLÉMENTAIRES

Le régime normal devient celui de 35 heures hebdomadaires. Au-delà, les majorations suivantes sont prévues :
  •   de la 36° à la 39° heure, une bonification de 25 % du temps (soit 15 minutes par heure) est versée sous forme de repos compensatoire. Cette bonification n'est pas soumise au paiement des charges sociales.
  •   de la 40° à la 44° heure, le temps travaillé est considéré comme heures supplémentaires et le salaire est augmenté de 25 %.
  •   à partir de la 45° heure, le salaire est augmenté de 50 %.

Il est à noter qu'un régime transitoire est par ailleurs prévu pour la première année d'application.

Avec la loi Aubry II notamment, le social donne de plus en plus de travail aux cabinets, à tel point que ce type de travaux prédomine désormais sur les dossiers comptables. Cela pose le problème de la facturation du conseil social.

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7  Bulletin d'information de la FNECS - Juillet - Août 2000