LA MSTCF en apprentissage : de l’expérience et une maîtrise

La MSTCF (Maîtrise de Sciences et Techniques Comptables et Financières) en apprentissage est une nouvelle formation dispensée notamment à l’Institut de Gestion de Rennes. L’obtention de DECF est une condition pour y rentrer et le recrutement se fait sur entretien avec la responsable de la formation.

C’est un contrat d’apprentissage rémunéré qui se déroule sur une année durant laquelle alternent périodes de cours et périodes de travail (répartition : 30% cours et 70% activité).

Le but premier de cette formation est d’acquérir une expérience professionnelle avec notre base du DECF, tout en élargissant nos connaissances dans d’autres domaines “ moins comptables ”. Le second objectif est d’obtenir le niveau maîtrise tout en commençant à travailler.

La formation comprend environ 750 heures de cours sur l’année, répartis en 30 matières, lesquelles sont regroupées dans 10 blocs. L’examen porte sur ces 10 blocs et sur un mémoire dont l’enjeu est important, puisque l’on doit y obtenir la moyenne pour la réussite de la maîtrise. Ce mémoire est à réaliser sur un sujet de notre choix, de préférence traité dans notre cabinet ou entreprise. Il est à présenter lors d’une soutenance devant la responsable de la formation et notre employeur responsable.

Les cours sont dispensés par des professeurs universitaires (souvent maîtres de conférence) et beaucoup de professionnels (experts-comptables, auditeurs). Ils sont très intenses mais tout aussi intéressants, car ils apportent une vision globale des différents métiers vers lesquels on peut être dirigé avec notre DECF (auditeur interne, contrôleur de gestion, directeur financier, commissaires aux comptes, …).

D’autre part, rentrer dans une entreprise ou un cabinet pendant une année complète permet de s’adapter au monde professionnel en découvrant le travail en équipe, en ayant des objectifs à réaliser et en exploitant les compétences acquises. Durant cette formation, l’étudiant devient un salarié et est soumis au règlement de l’entreprise dans laquelle il a choisi d’effectuer son apprentissage. Il bénéficie donc pendant un an du double statut : étudiant et salarié.

Les employeurs sont en général très intéressés par cette formation puisque, comme les autres formations en alternance, elles leur permet de bénéficier d’une exonération des charges sociales sur le salaire de l’apprenti, lequel ne leur coûte que 53 % du SMIC, tout en étant très bien qualifié. Cela n’empêche pas néanmoins que trouver une entreprise reste parfois long et incombe à l’étudiant.

En terme de débouchés, les deux premières promotions ont tous trouvé du travail, environ pour moitié dans l’entreprise ou le cabinet (le plus souvent) où ils ont effectué leur apprentissage et pour moitié dans d’autres entreprises, grâce à l’expérience professionnelle qu’ils avaient acquise. Pour la troisième promotion, dont je fais partie et qui se termine au mois d’octobre, certains étudiants ont déjà reçu des propositions de leurs actuels employeurs.

Cette formation est donc très positive puisqu’elle offre réellement des débouchés intéressantes avec un niveau d’études recherché par les employeurs et surtout un an d’expérience professionnelle : important sur un C.V. ! 

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